Atelier le Balto

« Je me souviens particulièrement d'avoir visité le nouvel Insectarium de la Ville de Montréal. La visite de ce lieu était pour moi une expérience complètement nouvelle : une visite muséale basée uniquement sur la création d’un ressenti.

L’insectarium de Montréal vise à nous plonger dans la vie d’un insecte. Dès l’arrivée, nous sommes amenés à descendre dans un couloir sombre afin de vivre comme un insecte souterrain. Ce long parcours sinueux et obscur crée immédiatement une coupure entre le monde extérieur et le monde intérieur de l’insectarium. Ce moment de pause amène une mise à disposition qui facilite la découverte.

À la sortie du couloir, une salle ronde offre à voir la beauté du monde des insectes. Une double série de vitrines d’exposition entoure un espace circulaire. La première expose un dégradé de papillons qui émerveille par l’éventail des couleurs. La seconde illustre la diversité des particularités physiques des insectes. Par la suite, un corridor ascendant nous ramène à la lumière. Sous la verrière éclatante, les papillons virevoltent.

Ainsi touché et émerveillé par une expérience sensible unique et par la beauté du monde naturel, le bâtiment-exposition sensibilise à la protection environnementale. De la laideur vient la beauté. De la peur vient l’enchantement! Et l’architecture est au cœur de cette conversation.

Ce qui est étonnant de cette expérience est que l’architecture ne sert pas d’encadrement à l’exposition. Elle communique directement la thématique en insistant sur la perspective de l’usager, son expérience et ses sens. » (Livret Expériences Vécues Positives de la Qualité dans l’Environnement Bâti 2023, p.79).



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